Showing posts with label Love. Show all posts
Showing posts with label Love. Show all posts

Sunday, June 16, 2013

Elisabeth


Il Accordéoniste
Elle était couturière
Elisabeth  avait mis sa belle robe
Pour danser au bras de l'homme
iIs ont tourné toute la nuit sur la piste
Aujourd'hui il s'en souvient l'accordéoniste
iI revoit deux ombres s'aimer tant et tant
Il revoit la foudre emporter les vents 
Dans un ailleurs où les roses de l'été
Ont été assombries par les meurtriers
Cachés dans les tranchets froides et sombres
Dernier refuge pour passer la zone d'ombre
Mais  Elisabeth d' une prière
Avec  ses dogts car  elle était couturière.
 Voulant retrouver la musique d'antant
Et les bras de son bel homme en alliance .
Ils sont parti  parti loin dans les cieux
Tous les deux voir plus haut et entendre Dieu 
Depuis tous les jours accordéoniste
Joue un petit air  la fleur au fusil
Dernière chance pour revoir la paix
Trôner en maitresse femme sur terre
C'était naguère où les cigales chantaient
D'étranges chansons  dans un bruit d'aile
L'homme et Elisabeth 
Aujourd'hui pour toujours s'aiment.

Elisabeth Žarkov

Sunday, October 14, 2012

Navire





Lorsque pour la première fois


J'ai vu ton sourire , offert à moi,

Alors ce jour là , je suis restée
Sans voix et un peu hébétée.

Je ne savais que te dire,
Mais je savais quoi  t'offrir!

Quoi t'offrir ! C'est mon amour .
L'amour d'une femme qui t'aime pour toujours.

 Je vais  y mettre toutes mes forces
et toi faire de moi ton trésor...?

Je ne  dis pas non, oh non :oh non !
Acceptant toutes tes conditions

Parce-qu'en réalité toi seul connais.
Toi seul savais que j'étais fatiguée.

D'une vie passée à sauver des drapeaux
En avais-je ce droit d'ailleurs! Non non !

Chaque pays portant leur fardeaux
Ne pas m'en mêler sinon je tombe à l'eau;

Que je suis pas jolie,  lorsque de tout
Je  veux déverrouiller les  écrous

D'un monde qui semblerait, qui lui
ne veut changer !..C'est tant pis!

Nous toi et moi on part sur un bateau
Y entendre  la mer , écoutes! ô comme c'est beau  .

Et puis voilà que lorsque sur ta terre promise  
Sur ta terre lorsque je me suis surprise
ô oui a m'épanouir.
Alors dis chéri ,aujourd'hui
à toi je dis oui..!

Viens mon amour  !On prend ce navire
y voir l'ivresse de notre avenir.

 Il s'ouvre, oui! S'ouvre à nous deux,
J'en fais le voeu devant Dieu.
Tu dis pareil ? Oh  voici l'aveu .




Elisabeth Žarkov






Saturday, September 29, 2012

Quelque chose entre



j'ai franchi la tour de Babel ..!
pour te dire je t'aime,  t'aimerais,
Cette force qui nous enchaîne ,
N'a pas ô pas  d'égale semblerait ..!

Souvent elle se brise quand les du nord vents,
S'en mêlent, mais le soleil est là pour nous éclairer.
Et qu'ainsi quatre saisons nous ouvrent l'entendement
Celui ou toi et moi devons comprendre et rayonner .

Qu'aux travers des siècles ! Nous étions faits
Même lorsque la tornade vient tout balayer
Tout emporter dans le ciel , notre amour lui-même,
Celui-ci remet le tout à nu  sur terre pour nous lier.

Jusqu'à notre dernier souffle et si tu ne peux;
M'empêcher d'écrire pour d'autres  . Tu ne peux m'empêcher
De t'aimer ! Tu veux que je porte ton  nom aussi je le veux.
Toi tu es né Zarkov moi Vaury et  en un éclair , le  sablier,

Du temps celui d'hier et d'aujourd'hui  en efface un
Sur papier  tout petit  papier pour les miens y assigner
Le tien en bas de toutes pages et pour un lointain ,
Qui lui seul nous appartient , abdiquer? Moi savoir faire.

Et si j'ai l'arme de l'encre tombante sur feuille féroce !
Je n'ai qu'un coeur celui-là qui d'ailleurs ne bat que pour toi
Lorsque le jour vient et que la nuit de même se palette  d'or
Un beau soir hiver toi et moi sommes dit je t'aime à vie à mort sera .

J'ai peut-être une chose à te dire dans cette lettre ouverte
Moi j'ai les mots juste à toi dans faire pareil
Pour qu'il n y ai  plus d'impair,  impersonnel
Parce-qu'en réalité il n 'y a que la vérité qui presse

Celle qui dit à la face d'un monde là et ici enfin partout
Où terre torrentielle il y a deux êtres qui s'aiment
Alors soyons clairs et à toi d'ouvrir cette lettre à tous
Et lorsque je dis tous! Je m'explique! Je veux dire ceux et celles

Tu dis être un homme sois-en un , pour moi tu l'es
Je dis être une femme et le prouve pour toi  âme fière
De le dire ce mot magique je t'aime et t'aimerai
A prendre ou à laisser tout ces mots moi la peur n'est pas mon alliée.


Elisabeth Žarkov



Saturday, September 8, 2012

La mémoire du phonographe


Ta musique mon amour, ô oui la tienne.
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

J 'entends toujours dans mon coeur vertueux
Cette rengaine celle-là de notre enfance!
C'était gravé dans le gramophone dispendieux?!
Dis chéri pourquoi ainsi tu me hantes !

Dans ce vieux manoir qui fut nôtre
d'où j y ai laissé ?D'où je veux y revenir.
Et je voudrais que tu saches que l'ombre
Souvent, mon amour, peut ressembler à l'avenir.

Moi je suis née en Septembre fut l'automne
Toi en juillet où fleurissent les feuilles d' été,
Et  chantent les fleurs  dans le  trinôme,
Qui était maintenant plus aucun doute rayé;

L'histoire mon amour tu la connais est faite
De roses à peine écloses dont je suis moi,
Et lorsqu'il faudra que cette fois je te fasse fête,
Alors Milord, souvenez-vous devant vous j'étais pantoise

Je reviens de grande terre vous dire ô que j'aime
Cette musique de ce temps, ce temps-là ,
Lorsque j'étais blottie dans vos bras sans haine
Souvenez? Cela danse, danse sous le magnolia.

Ta musique mon amour, ô oui la tienne
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

Me revoilà. t'offrir cette musique d'antan!
Do ré mi fa sol et l'argenterie qui sonne,
Dans ce vieux gramophone chenapan,
Où l'été dictaphone dans l'électrophone.

Allez viens Milord je t'emmène prendre le vent.
Et que demain fasse que sous pluie ou soleil
Peu nous importe la vie est belle dans ce roman
Le tien, le mien, celui que nous avons écrit hier.


Elisabeth Žarkov