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Sunday, June 16, 2013

Elisabeth


Il Accordéoniste
Elle était couturière
Elisabeth  avait mis sa belle robe
Pour danser au bras de l'homme
iIs ont tourné toute la nuit sur la piste
Aujourd'hui il s'en souvient l'accordéoniste
iI revoit deux ombres s'aimer tant et tant
Il revoit la foudre emporter les vents 
Dans un ailleurs où les roses de l'été
Ont été assombries par les meurtriers
Cachés dans les tranchets froides et sombres
Dernier refuge pour passer la zone d'ombre
Mais  Elisabeth d' une prière
Avec  ses dogts car  elle était couturière.
 Voulant retrouver la musique d'antant
Et les bras de son bel homme en alliance .
Ils sont parti  parti loin dans les cieux
Tous les deux voir plus haut et entendre Dieu 
Depuis tous les jours accordéoniste
Joue un petit air  la fleur au fusil
Dernière chance pour revoir la paix
Trôner en maitresse femme sur terre
C'était naguère où les cigales chantaient
D'étranges chansons  dans un bruit d'aile
L'homme et Elisabeth 
Aujourd'hui pour toujours s'aiment.

Elisabeth Žarkov

Monday, December 31, 2012

Clown (Circus)


Ce soir, le clown est triste.Se souvient des vieux druides:
Marx, Lévi-Strauss, Freud, Dieu, Nietzsche, Machiavel ...
Race supérieure d'hommes, moitié saints, moitié génies.
Un dernier tour de piste, ballon qui brille entre ciel et terre .
Fiévreux de siroter le vin d'hydromel avec l'accordéoniste .
Miroir sur son passé: Il attend, un doigt sur la gâchette..! 
Dessous son masque blanc, que viennent des éclats de rires. 
Mais ne le peut plus, sourire à l'envers de par trop de misères
Se dit! L'humain moderne cache son angoisse dans le vide.
Ce soir le  clown est triste ,voit que tout par vrille !C'est bête.
Glisse sous son chapeau pointu quelques codes de bonne conduite. 
Un dernier tour de piste, ballon qui brille et sa larme rouge colère. 
Il dit ! Mon traité n'est pas de plaire: Mais de réveiller vos vies .
Y arriverais-je de mon vivant ? Ne sais alors mes souvenirs je promène.
Comme quand j'étais gamin voulant à la création faire rire.
Copains d'abord suivis d'un monde tout en sommeil.
Fait de mannequins qui jamais ne pleurent ni ne  rient
Se  demande, s'il est seul ou les autres qui  se  fourmilières 
Un dernier tour de piste ,ballon qui brille ,barbe-à-papa  cerise. 
Parti le clown! Faire un tour avec Don Quichotte en bon compairs
Soulever des pensées sans conviction. enterrées dans les insomnies.
Souvent amer au réveil .Se trouve qu'il est plus simple en ce siècle !
De construire des ponts sous la mer ,que d'avoir une saine idéologie. 
Un dernier tour de piste le clown est triste , il perd la tête .Oh misère!
Archimède aide le !A faire tourner les moulins à vent des humanoïdes. 
Ne peuvent se mettre à genoux, manque d'élastomère, dirait Andromède;
Inutile de vous voiler la face, le temps semble s'accélérer réveiller vos vies ;
Le fait est qu'il est, que vous êtes des enorgueillis, dernière vos jouets 
Avec une bonne dose de lâcheté outrancière. Le clown est triste un tour de piste 
Souvenir de ballons qui brillent et l'accordéoniste sourire aux lèvres.
Il dit !Mes doigts vous rejouent  la même rengaine ,trois fois le train siffle
Avant d'entrer en guerre! Chapeau pointu et botte qui claquèrent 
Sur les zones érogènes des affaiblis. Ce soir le Clown est triste !
Voudrait rembobiner le film à l'envers mettre la paix dans le crépusculaire
Un dernier tour de piste, souvenirs d'un clown triste dans le temple fleuri.


Elisabeth Žarkov





Wednesday, December 12, 2012

La dernière danse du papillon






Le Roi des papillon est mort hier rue feuille morte
Comme dirait un certain. En lui renaît toute une escorte
De petits rhopalocères, ils dansent dansent dans un envol .

Rien ne pourra les arrêter ni barrière ni mur effondré à Berlin.
Celui ci fut . Est-ce un été  un hiver ?! Je n'en sais rien mais alors rien!
Tout ce que sais, est qu'ils sont venus sans rien avoir besoin .

De trop juste leur aile et encore , l'un d'entre eux dit ,
Souvent lourde a porter , lorsque me voici aminci . 
Par une pluie de balles arrivant de tout cotés ne sachant de qui .

Peut-être des avertis ?! Qu'en sais-je puisque le Roi est mort.
Alors que vive la danse, danse des papillons aux ailes en or.
Et enfin  dire qu'ici bas, il n' y a de place pour les maîtres à bord .




Elisabeth Žarkov

Saturday, September 8, 2012

La mémoire du phonographe


Ta musique mon amour, ô oui la tienne.
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

J 'entends toujours dans mon coeur vertueux
Cette rengaine celle-là de notre enfance!
C'était gravé dans le gramophone dispendieux?!
Dis chéri pourquoi ainsi tu me hantes !

Dans ce vieux manoir qui fut nôtre
d'où j y ai laissé ?D'où je veux y revenir.
Et je voudrais que tu saches que l'ombre
Souvent, mon amour, peut ressembler à l'avenir.

Moi je suis née en Septembre fut l'automne
Toi en juillet où fleurissent les feuilles d' été,
Et  chantent les fleurs  dans le  trinôme,
Qui était maintenant plus aucun doute rayé;

L'histoire mon amour tu la connais est faite
De roses à peine écloses dont je suis moi,
Et lorsqu'il faudra que cette fois je te fasse fête,
Alors Milord, souvenez-vous devant vous j'étais pantoise

Je reviens de grande terre vous dire ô que j'aime
Cette musique de ce temps, ce temps-là ,
Lorsque j'étais blottie dans vos bras sans haine
Souvenez? Cela danse, danse sous le magnolia.

Ta musique mon amour, ô oui la tienne
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

Me revoilà. t'offrir cette musique d'antan!
Do ré mi fa sol et l'argenterie qui sonne,
Dans ce vieux gramophone chenapan,
Où l'été dictaphone dans l'électrophone.

Allez viens Milord je t'emmène prendre le vent.
Et que demain fasse que sous pluie ou soleil
Peu nous importe la vie est belle dans ce roman
Le tien, le mien, celui que nous avons écrit hier.


Elisabeth Žarkov