Showing posts with label Elisabeth. Show all posts
Showing posts with label Elisabeth. Show all posts

Friday, May 3, 2013

Espagnol mur




Oh dis de quelle couleur  tu veux le mur ?
Rouge comme ma colère qui souvent dure .
Ou  passionnement pourpre ?! Moi je sais plus.

Je vais finir par grogner  dans mon coin,
Tu sais ? Non tu sais pas! T'as le béguin,
Pour mes taqueneries  lorsque je peins,

Le mur comme un jardin,
Fleurs qui poussent  le matin .
Et toi et moi main dans la main,

Et le soir oui le soir on ira , on ira
Se coucher sous le magnolia.
Fait trop chaud entre quatre murs paprika.

Tu sais toi! Que j'ai le rouge qui colère souvent .
Lorsque j'ai trop chaud ?!Tu le sais depuis le temps!
Toi celui dont je porte le nom depuis un bout maintenant !

Alors t'amuses pas avec mes nerfs! Sinon je fais brûler,
Encore le divan avec mon amour dedans.
Qui jamais ne prendra le vent.

J'acte et signe ton nom sur mes papiers
Maman déjà est au courant depuis ma dernière
Lettre à elle envoyée et par de ce fait béatifié....
Comme dernier souhait certifié..

Elisabeth Žarkov






Monday, April 29, 2013

Pied





Et comment elle marche sur le bitume .
Chaussure a perdu sa semelle prude..
Partie  semelle vers d'autres aventures
Avec les beaux jours  : "rien de prévu"
Semelle bon marché jamais ne dure..

 Et elle marche comment sans semelle aux pieds !
 Où elle va  retrouver cette chaude intimité,
 Entre pieds et chaussures, amitié certifiée,
 Protection rapprochée pour anti-estropié !
 Car semelle à vie ne peut durer, ne peut durer ...

 Surtout l'été lorsque soleil pointe son nez,
 Chaussure casse-pieds dit semelle libérée ..!
 Sauter pieds joints dans les herbes mouillées.
 Au parfum de rose des prés...
 Sans chaussures aux pieds.
 Ni odeur qui monte au nez.
 Lorsque voici l'été, chaussure se met à rêver!
 A d'autres semelles à ses pieds,
 Rouges, jaunes, bleu ou bien rosées.
 Peau de cuir bien doré.
 Au soleil comme femmes nées
 D'un désir de mettre un autre pied
 Dans chaussure de tous côtés charmée.
 Ca vient, ça va comme des corps aux pieds.

Elisabeth Žarkov

Friday, November 16, 2012

Clonage


Et tous ces moutons au bord du vide,
Hybrides aux cerveaux d'un clonage pathétique!
Gouvernés par  les laboratoires médicaux légistes.

Ou nous en sommes à essayer de jouer à saute-mouton.
Dans  ce monde qui semblerait nous guider aux bâtons.
Par quelques têtes d'as de pique au gouvernail ? Des caméléons .

Cela sent comme une odeur d'éther dans ce cimetière d'hybrides.
Lorsque nous regardons l'avenir , on essaye d'y mettre un cachet de cire.
Masques en détresse dans les catacombes des  inaccomplis, indéfinis.

Ou la clonée numéro mille cent quatre dix s'est prise pour le fantôme
De  Marilyn Morone en rouge et noir. Attention c'est Halloween les mômes
Sortez vos casques  ça crame les neurones de refuser d'être comme tout le monde .  

Plus grand chose à dire les clones ! Idées alignées à l'identique.
Pas facile d'apprendre à vivre dans le royaume des victimes hystériques.
Sautant de moutons en moutons clonés dans un verre d' antiseptique.

Refusant toute contagions  en vidant les poubelles du diable descendu sur terre
C'était un matin ivre et gorgé de sang! Elle était la bête à sept têtes  ! 
Pris de multiple formes, mais n'en  laissa qu'une aux êtres: L'uniforme des muets .



Elisabeth Žarkov




Saturday, September 29, 2012

Quelque chose entre



j'ai franchi la tour de Babel ..!
pour te dire je t'aime,  t'aimerais,
Cette force qui nous enchaîne ,
N'a pas ô pas  d'égale semblerait ..!

Souvent elle se brise quand les du nord vents,
S'en mêlent, mais le soleil est là pour nous éclairer.
Et qu'ainsi quatre saisons nous ouvrent l'entendement
Celui ou toi et moi devons comprendre et rayonner .

Qu'aux travers des siècles ! Nous étions faits
Même lorsque la tornade vient tout balayer
Tout emporter dans le ciel , notre amour lui-même,
Celui-ci remet le tout à nu  sur terre pour nous lier.

Jusqu'à notre dernier souffle et si tu ne peux;
M'empêcher d'écrire pour d'autres  . Tu ne peux m'empêcher
De t'aimer ! Tu veux que je porte ton  nom aussi je le veux.
Toi tu es né Zarkov moi Vaury et  en un éclair , le  sablier,

Du temps celui d'hier et d'aujourd'hui  en efface un
Sur papier  tout petit  papier pour les miens y assigner
Le tien en bas de toutes pages et pour un lointain ,
Qui lui seul nous appartient , abdiquer? Moi savoir faire.

Et si j'ai l'arme de l'encre tombante sur feuille féroce !
Je n'ai qu'un coeur celui-là qui d'ailleurs ne bat que pour toi
Lorsque le jour vient et que la nuit de même se palette  d'or
Un beau soir hiver toi et moi sommes dit je t'aime à vie à mort sera .

J'ai peut-être une chose à te dire dans cette lettre ouverte
Moi j'ai les mots juste à toi dans faire pareil
Pour qu'il n y ai  plus d'impair,  impersonnel
Parce-qu'en réalité il n 'y a que la vérité qui presse

Celle qui dit à la face d'un monde là et ici enfin partout
Où terre torrentielle il y a deux êtres qui s'aiment
Alors soyons clairs et à toi d'ouvrir cette lettre à tous
Et lorsque je dis tous! Je m'explique! Je veux dire ceux et celles

Tu dis être un homme sois-en un , pour moi tu l'es
Je dis être une femme et le prouve pour toi  âme fière
De le dire ce mot magique je t'aime et t'aimerai
A prendre ou à laisser tout ces mots moi la peur n'est pas mon alliée.


Elisabeth Žarkov



Saturday, September 8, 2012

La mémoire du phonographe


Ta musique mon amour, ô oui la tienne.
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

J 'entends toujours dans mon coeur vertueux
Cette rengaine celle-là de notre enfance!
C'était gravé dans le gramophone dispendieux?!
Dis chéri pourquoi ainsi tu me hantes !

Dans ce vieux manoir qui fut nôtre
d'où j y ai laissé ?D'où je veux y revenir.
Et je voudrais que tu saches que l'ombre
Souvent, mon amour, peut ressembler à l'avenir.

Moi je suis née en Septembre fut l'automne
Toi en juillet où fleurissent les feuilles d' été,
Et  chantent les fleurs  dans le  trinôme,
Qui était maintenant plus aucun doute rayé;

L'histoire mon amour tu la connais est faite
De roses à peine écloses dont je suis moi,
Et lorsqu'il faudra que cette fois je te fasse fête,
Alors Milord, souvenez-vous devant vous j'étais pantoise

Je reviens de grande terre vous dire ô que j'aime
Cette musique de ce temps, ce temps-là ,
Lorsque j'étais blottie dans vos bras sans haine
Souvenez? Cela danse, danse sous le magnolia.

Ta musique mon amour, ô oui la tienne
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?!

Me revoilà. t'offrir cette musique d'antan!
Do ré mi fa sol et l'argenterie qui sonne,
Dans ce vieux gramophone chenapan,
Où l'été dictaphone dans l'électrophone.

Allez viens Milord je t'emmène prendre le vent.
Et que demain fasse que sous pluie ou soleil
Peu nous importe la vie est belle dans ce roman
Le tien, le mien, celui que nous avons écrit hier.


Elisabeth Žarkov